Le «grand débat» organisé par le président de la République en réponse au mouvement des gilets jaunes prend fin vendredi 15 mars. Quatre thèmes étaient proposés : fiscalité et dépenses publiques, organisation des services publics, transition écologique, démocratie et citoyenneté.
Durant deux mois, les rencontres ont été organisées par des représentants de l’Etat (maires, députés…), des syndicats, des associations ou des universités. Des chercheurs ont parfois été sollicités pour éclairer les débats à l’aune de leurs recherches, débattre ou simplement écouter les idées exprimées par le public.
«Libération» a assisté à des échanges dans lesquels intervenaient des universitaires ou faisant écho à des sujets importants dans le débat d’idées. Loin de l’image d’une société politiquement démobilisée, il ressort des échanges un appétit de participation démocratique marqué par un intérêt pour le RIC ou le modèle suisse, le souhait d’une action politique plus ambitieuse en matière d’écologie, et la conscience que la cohésion sociale repose sur notre capacité à entendre les plus démunis.
Le modèle suisse fait de l’effet
A Ferney-Voltaire, on s'intéresse aux votations régulières organisées par le voisin suisse, qui font visiblement du bien à la démocratie.
L’écologie doit rendre heureux
Un débat organisé par des universitaires montre un refus collectif d'aborder les thèmes écologiques par des mesures punitives.
Il n’y en a que pour le RIC
La revendication phare des gilets jaunes cristallise les débats aussi chez les universitaires. Bras de fer entre deux spécialistes de la démocratie.
«On a besoin de loisirs, on a besoin de s’évader»
A Grenoble, bénévoles et bénéficiaires du Secours populaire font remonter du terrain les bases d'une politique de solidarité efficace car globale.