Pendant que l’homme se cloître pour limiter la propagation du Covid-19, les métropoles sont silencieuses. Une équipe de scientifiques en a profité pour monter un projet de recherches afin d’évaluer la modification des paysages sonores urbains sous l’influence du confinement des humains. Et comme l’enfermement d’un grand nombre d’entre nous limite l’emplacement des enregistreurs, tout le monde peut y participer. Appelé Silent Cities et lancé à l’initiative de Samuel Challéat, Amandine Gasc, Jérémy Froidevaux et Nicolas Farrugia, le programme propose à qui veut d’enregistrer les sons depuis son balcon et de leur transmettre les données. Le but : étudier la «diversité éco-acoustique» souvent masquée par l’activité humaine et sa relation avec les bruits non naturels dès lors que ceux-ci réapparaîtront. L’occasion de s’interroger sur la place que l’homme laisse au monde sauvage en temps normal.
[ https://renoir.hypotheses.org/files/2020/03/Silent%C2%B7Cities-Project.pdf ]