#1 : «Les vieux» ça n’existe pas, un raccourci pour dire que ce n’est pas une catégorie à part.
Etre vieux, ce n’est pas une identité, ce n’est pas un délit, ce n’est pas une maladie. Ce sont des hommes et des femmes qui ont besoin de notre soutien mais que l’on ne doit pas réduire à des objets de soins.
La perte d’autonomie ne signifie pas que nous devenons incompétents pour pouvoir exprimer nos choix, nos désirs, nos craintes. Pourtant la parole des vieux n’existe pas. Les décisions qui les concernent sont prises sans les écouter, sans comprendre leurs besoins vitaux. On pense pour eux, ce qui est bien pour eux.
Nous ne pourrons construire un environnement bienveillant pour l’accueil des vieux, que si nous envisageons pour nous-même dans quel environnement nous souhaiterions vieillir.
Reprenons un discours militant, un discours de citoyen pour exprimer dans quel environnement nous voulons vieillir. Ne laissons pas aux politiques, au monde médical, aux entreprises les décisions qui concernent notre propre avenir.