#2 : sexe, orientation sexuelle vieillesse, GreyPRIDE envoie en l’air les préjugés !
Parler de sexualité, de besoins affectifs, c’est respecter l’identité des personnes âgées, leur l’intégrité, leur altérité. Prendre en compte leurs désirs, leur histoire permet de nous rapprocher d’eux en les considérant comme nos alter-ego dans toute leur diversité.
L’image d’Epinal de la vieille dame bien coiffée, assise prés d’une table avec un joli bouquet nous rassure mais la transforme en objet asexué, à laquelle nous ne poserons comme seule question : «Et vous avez eu des enfants ?» Réduire la sexualité des personnes âgées à une époque liée à la procréation, c’est l’amputer de ses désirs, de ses souvenirs, de son histoire.
Non, la sexualité ne devient pas une perversion ou un sujet inapproprié en vieillissant. Que l’on ait ou pas des relations sexuelles, nos pulsions de désir sont toujours là, même si elles ne s’expriment plus.
Pour conserver le désir de vivre, nous devons respecter tous les champs du désir des personnes âgées même si la pression sociale et les représentations transforme les vieux en objets de soin asexués . Le premier organe sexuel n’est-il pas le cerveau ?