Après une semaine de blocages et de pourparlers, les deux principaux syndicats pénitentiaires, l'Ufap-Unsa et FO-pénitentiaire, ont signé ce lundi avec la garde des Sceaux Rachida Dati le protocole d'accord mettant fin au conflit. Le texte a également été paraphé par le directeur de l'Administration pénitentiaire (AP), Claude d'Harcourt.
Plus tôt dans la journée, Rachida Dati avait apaisé les dernières inquiétudes des deux syndicats, majoritaires, en assurant dans un communiqué que «la Chancellerie veillera à la mise en œuvre scrupuleuse de l'intégralité des dispositions de ce protocole» conclu le 7 mai et qu'avaient décidé de signer l'Ufap et FO après une consultation des surveillants.
L'accord prévoit 177 créations d’emploi, principalement en 2010.
Le secrétaire général de FO, Christophe Marquès, s'était inquiété d'une possible «remise en cause» par le directeur de l'AP du contenu de l'accord. La ministre «a tranché en notre faveur», s'est réjoui le dirigeant syndical à son arrivée à la Chancellerie.
L'accord «enterre les espoirs»
Christophe Marquès a insisté sur le «malaise» existant avec la direction de l'AP sans pour autant demander le départ de Claude d'Harcourt: «C'est à la ministre de décider». «Ce n'est pas le sujet», a réagi son homologue de l'Ufap, Jean-François Forget, selon lequel l'accord signé n'était «pas un chèque en blanc».