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Libération

L’école, mine de talents

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publié le 30 novembre 2010 à 0h00

La biennale de design 2010 est organisée par la Cité du design (EPCC), dirigée par Elsa Francès. Elle est portée par la ville de Saint-Etienne, son agglomération, le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Mais elle est aussi vivifiée par l'école des beaux-arts qui l'a créée en 1998, grâce au directeur Jacques Bonnaval. Le nouveau directeur, Emmanuel Tibloux, a repris le flambeau et défend un enseignement artistique spécifique, non soluble. En témoigne l'exposition «N-1 2010» : consacrée au graphisme de diverses écoles d'art, elle joue sur les «modifications de la perception». Avec le projet Notre Caverne (Reims), la flamme d'un briquet anime un écran noir pour révéler des images du monde entier. Stéphanie Vilayphiou propose différentes versions du livre Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Ecrit dans un langage hacker, ou au moins simplifié, ses interventions sur ce texte mythique nous interrogent sur la lecture d'Internet, le piratage.

Du laboratoire L'Entreprise à l'exposition «Sortie d'école», on découvre la nappe intelligente des élèves d'Orléans ou le tapis hybride Occidorient de la jeune maison d'édition Esé. En ville, on piste les étudiants dans le Off, comme le collectif 111 qui installe, avec les aînés Eric Jourdan et François Bauchet, un poétique Quatrième Mur sur la scène d'un petit théâtre. Nombre de ces projets chercheurs transportent vers l'inaperçu.

Plus Off, on déniche l’association Greenhouse et sa «Provenance du j