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Les Designer’s Days, identités morcelées

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Scénographies amusantes ou expositions solides: la 12e balade parisienne du design balance entre éphémère et projet, mais ouvre une jolie voie à Pantin.
publié le 5 juin 2012 à 20h50

Foule ou désert. C'est à Docks-en-Seine, cité de la mode et du design (XIIIe) qu'ont été remis lundi 4 juin les prix des 12e Designer's Days (DD) de Paris, sur le thème des Identité(s). Un fil conducteur qui a été traité sous l'angle de l'ADN d'une marque ou de la fiche signalétique d'un produit. La cérémonie, genre petits Césars, était portée par toute l'association des DD, présidée par Alain Lardet, en présence de Lyne Cohen-Solal pour la mairie de Paris et de Romane Sarfati, toute nouvelle conseillère du ministère de la Culture, en charge du design, des arts plastiques, de la mode et de l'architecture. Le jury n'a pas opéré des choix très nets, optant pour deux prix ex-aequo (lire palmarès ci-dessous). Il y avait grande foule aux Docks, entre Seine, pleine lune, froid glacial et bars assez rares.

Mais au moins, ce n'était pas le désert de vendredi et samedi, où étaient pourtant présentés trois projets intéressants, mais bien esseulés. Pour l'entreprise Axurbain, le mobilier de rue conçu par le studio BrichetZiegler, collection «Poa» en fonte d'aluminium et mélèze, est bien dessinée et chaleureuse (photo ci-dessus). Il y a même en projet un (détesté) potelet fûté qui pourrait se transformer en cendrier ou luminaire. Représentant la Villa Noailles, François Dumas livrait tout son travail, d'une chaussure pour Camper à sa chaise Sealed (éditions La Chance). Et surtout le Krux d'Amsterdam, un ensemble d'ateliers et de logements associatifs, partagés e