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Extravagances de peau et autres bijoux

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Les parures créées par les designers et les artistes sont de plus en plus nombreuses. Sélection de quelques «suppléments corporels», épurés ou carrément mutants.
publié le 5 juillet 2013 à 15h50

Ils font tous des bijoux! Cela commence à se savoir, à se voir. Si derrière les colliers et les bagues, on a l’habitude de ranger artisans d’art, orfèvres, joailliers, artistes, stylistes de mode ou le mot si vague de «créateur», quelques designers et architectes, qui travaillent entre espace et corps, sont aussi magnétisés par la petite échelle de ces mini-architectures.

Andrée Putman a légué de simples anneaux ou joncs en argent pour Christofle, l'Italien Gaetano Pesce tricote des bagues en plastique telles de gros rouleaux de réglisse. Même la street wear Matali Crasset a conçu trois pendentifs pour l'éditeur Le Buisson : particulièrement Torch, en forme de petite lampe, qui joue sur des effets très troublants de lumière, et «laisse voir l'améthyste ou le diamant de profil, et non de face comme c'est l'usage». Et feu Oscar Niemeyer a créé ses premiers bijoux en 2011, dont Flor, un bracelet en or 18 carats et diamants, exécuté en une seule ligne virtuose par le joaillier brésilien H.Stern. Même la galerie contemporaine Kreo, tournée vers le meuble et l'objet en édition limitée, présentait pour la première fois en 2012 une collection de joyaux intitulée Tour de cou.

On y trouve de grands noms, de Dominique Perrault à Fabrice Hyber. Sans oublier tous les designers internationaux en vue, des frères brésiliens Campana au Japonais Naoto Fukasawa, qui se sont frottés à des matériaux très variés: or, onyx, marbre, corail, chanvre, bois, perles, d