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Libération
CONFéRENCE

Richard Scoffier, manières de reconstruire l'architecture

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Au Pavillon de l'arsenal parisien, l'architecte et critique donne son prochain cours samedi. Après Christian de Portzamparc en janvier, il se consacre à Jean Nouvel.
Richard Scoffier au Pavillon de l'arsenal. L’œuvre de Jean Nouvel sera analysée samedi 8 février. Suivront, en mars, le couple Lacaton & Vassal, puis Dominique Perrault. (Photo capture vidéo)
publié le 4 février 2014 à 13h16

«Manière de construire des mondes!» C'est le titre de l'université populaire du Pavillon de l'arsenal de Paris, qui se consacre à quatre grands architectes français «exemplaires». Christian de Portzamparc, concepteur de la Cité de la musique à Paris, a ouvert ce cycle en janvier. L'œuvre de Jean Nouvel sera analysée samedi 8 février. Suivront, en mars, le couple Lacaton & Vassal, puis Dominique Perrault. C'est Richard Scoffier, architecte, philosophe, enseignant et critique qui nourrit et anime ces «quatre cours monographiques». Pour Portzamparc, ces projets «semblent trouver leur origine dans la réminiscence, le souvenir, en réaction à la tradition du nouveau prôné par le mouvement moderne».


Et Jean Nouvel? Il travaille «sur la sensation, sur l'émotion». Il peut utiliser la transparence et le reflet du verre, comme à la Fondation Cartier. Mais «ailleurs surgissent des masses opaques et vénéneuses renvoyant au sublime, cette esthétique de la terreur invoquée par Boullée…» Le critique Scoffier étaye ses analyses avec érudition, sans complaisance, avec humour aussi. Il creuse dans l'histoire, les arts et la mythologie. Ainsi pour Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal, il affirme que leur architecture, tel le