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Les sublimes assemblages de Stuart Haygarth

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L'artiste présente à Paris son travail fait de récup et de circuits automobiles.
«Optical Chandelier», de Stuart Haygarth, 2009. (Photo Adrien Millot. Courtesy Carpenters Workshop Gallery)
publié le 3 mars 2014 à 16h49

L’artiste Anglais Stuart Haygarth (1966), qui vit et travaille désormais à Berlin, aime se promener, chiner, collectionner, récupérer, pour ensuite assembler. De la deuxième dimension qu’il pratiquait alors qu’il était graphiste, Haygarth est passé avec la sculpture dans la troisième dimension.

Des lunettes, des peignes, flacons en plastique, bouteilles, autant de déchets en tout genre abandonnés sur les plages de Dungeness, au sud de l’Angleterre, ou achetés dans des brocantes, vont (re)trouver une nouvelle vie, une nouvelle histoire. Avec minutie, leur assemblage donne naissance à de surprenants objets fonctionnels et sculpturaux sublimés par la lumière.

«Prairie King». Photo Adrien Millot. Courtesy Carpenters Workshop Gallery

Des réalisations aussi diverses que des chandeliers, des lustres, des installations suspendues dans les airs par des fils de nylon. A la Carpenters Workshop Gallery, à Paris, il présente sa nouvelle série de pièces intitulée, Play, où il revisite le jeu de course automobile Scalextrics, qu'il transforme en table basse; ou encore la fête foraine avec ce manège de chevaux à bascule accroché au plafond qui danse autour de la lumière centrale tel un bijou suspendu.

«Track Table Pill». Photo Adrien Millot. Courtesy Carpenters Workshop Gallery

Des œuvres plus anciennes font partie de l’exposition, comme ces chandeliers composés de milliers de verres ou de branches de lune