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Hyères: du design et des doutes

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La 9e Parade à la Villa Noailles accueille des artistes internationaux innovants et prime les jeunes talents.
publié le 18 juillet 2014 à 18h46

Quelques jours après la fin de la 9e Parade du design, qui s'est tenue du 4 au 6 juillet, la Villa Noailles de Hyères (Var) retentit encore de tous les échos de cette danse d'objets, de scénographies, d'ateliers et de pique-niques. Y teinte, particulièrement, le Chant des quartz, œuvre de Laura Couto Rosado, lauréate du grand prix du concours offert aux jeunes diplômés. Dans la villa moderne, bâtie par Robert Mallet-Stevens dans les années 20 pour le couple Noailles, et devenue centre d'art et d'architecture dirigé par Jean-Pierre Blanc, l'équipe souffle un peu. Sans pour autant s'alanguir, puisque les expositions s'étalent jusqu'au 28 septembre.

Loin du rythme de l'inauguration, on peut attaquer la colline qui domine Hyères d'un pas plus buissonnier. En commençant par le projet le plus excitant : le nouvel atelier de prototypage destiné aux jeunes créateurs de la mode ou du design. A quelques mètres de la Villa, dans le jardin méditerranéen réinventé par les paysagistes Camille Fréchou, Damien Roger et Laura Roubinet, on aperçoit mieux la ruine du château Saint-Pierre, dit villa Gandarillas. Cet édifice du début du XXe siècle, néoroman crénelé, un peu mauresque, assez incongru, est consolidé sans avoir pratiquement changé d'apparence.

Carole Baijings et Stefan Scholten exaltent l'art de la table avec leurs porcelaines. Photo Lothaire Hucki

Car c’est à peine si on aperçoit les deux boîtes à ossature bois qui s’y sont glissées pour l’étayer, le ren