Menu
Libération
Marque

Le sentiment d’être Habitat

Article réservé aux abonnés
Le 9 octobre, l’enseigne fête ses 50 ans avec une collection du designer Pierre Favresse. L’objectif ? Réactiver la devise du fondateur Terence Conran : «L’utile peut être beau et le beau accessible».
publié le 7 octobre 2014 à 17h20

Le 9 octobre Habitat fête ses 50 printemps ! Va-t-on retrouver la veine créatrice digne de l’année 1964, quand le jeune designer britannique, Terence Conran – né en 1931 –invente à Londres le premier libre-service de la décoration et du design ? Entre Bauhaus et Swinging London, simplicité scandinave et cultures du monde ? En 1973, une boutique s’ouvre à Paris, à Montparnasse, elle deviendra le bazar de la consommation acceptable et accessible, où se reconnaissent les babas de l’après-68, de woks en futons, de boules en papier en tables à tréteaux…

En 2014, entre crise économique et scepticisme politique, la vague pop est loin et Habitat a perdu de son ADN. Mais la marque annonce son repositionnement et présente une nouvelle collection pour célébrer l'événement. La première depuis longtemps, signée du jeune designer français Pierre Favresse. Et qui retrouve-t-on en vitrine parmi les créateurs de cette saison automne/hiver 2014 ? Le « père » fondateur, devenu Sir Terence Conran en 1983, qui vient faire un clin d'œil à son entreprise de jeunesse, avec un service à thé en porcelaine blanche, un peu Art déco, avec la même devise que dans les années 60 : « L'utile peut être beau et le beau accessible. »

Service à thé, Parnasse Design Conran group. Photo DR

Cet hommage à l’art de vivre du Britannique est complété par la réédition des meubles modernes de l’architecte Robert Mallet- Stevens (1886-1945), ses célèbres pièces reprennent vie, dont la chaise iconique SV04, empilabl