En 2006, une exposition de robes de mariées du couturier Christian Lacroix doit se tenir dans la chapelle du château de Versailles, ville du très conservateur Bellamy, aujourd'hui tête de liste LR aux européennes. Les catholiques traditionalistes crient au sacrilège. Mais l'inauguration a bien lieu, le 7 octobre. Devant les grilles, plusieurs dizaines de cathos s'énervent. Dans la cohue, une agente de sécurité est poussée au sol et légèrement blessée. Présent sur place, François-Xavier Bellamy, la vingtaine, est désigné comme coupable «sur la foi d'un signalement hâtif», selon lui. Il est embarqué par les policiers, et passe plusieurs heures au commissariat. Le lendemain, il est confronté à l'agente de sécurité. «Ça n'a duré qu'une minute, raconte Bellamy à CheckNews. Elle a tout de suite dit que ce n'était pas moi qui l'avais bousculée.» Le parquet de Versailles ne garde pas trace de cette procédure dans ses archives. La tête de liste dit n'avoir «aucun problème» à raconter cette histoire : «Les gens qui me connaissent savent que l'usage de la violence ne correspond ni à mon tempérament, ni à mon idée de la démocratie, ni à mon gabarit.»
Bellamy a-t-il été placé en garde à vue après une manif de cathos traditionalistes en 2006 ?
par Fabien Leboucq
publié le 5 avril 2019 à 19h56
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