Historiquement compliqués depuis l’indépendance, en 1962, les relations entre la France et l’Algérie s’étaient apaisées après qu’Emmanuel Macro avait qualifié la colonisation française de «crime contre l’humanité» et exprimé sa volonté de «tourner la page du passé». Mais la crise des visas, en 2021, et, surtout, la reconnaissance par la France de la souveraineté de Maroc sur le Sahara-Occidental, en juillet 2024, mettent un terme à l’embellie. L’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, le refus d’Alger d’accueillir des ressortissants sous le coup d’une OQTF alimentent une crise qu’un coup de téléphone entre Macron et son homologue Tebboune, puis une visite de Jean-Noël Barrot ne calment que temporairement. Mi-avril 2025, la mise en examen de trois Algériens pour enlèvement sur le sol français provoque une escalade, chaque pays annonçant l’expulsion de 12 agents d’ambassade.
L’influenceur Amir DZ avait été enlevé en avril à 2024 en région parisienne. Le mandat international contre le diplomate algérien a été émis le 25 juillet par un juge d’instruction pour arrestation, enlèvement et séquestration.
