Les critiques du Festival de Cannes 2011

Lars Von Trier place une mariée hystérique et sa sœur rigide aux premières loges de la fin du monde.

Eva Ionesco revient avec finesse sur son passé d’enfant exhibée à des photographes de charme.

Xavier Durringer s’englue dans une série de clichés faussement mordants.

Avec ce conte de fée social à la Chaplin, Kaurismäki repeint le port d’un sentiment d’intranquillité.

Tempête sous le crane d’un Afrikaner homo et raciste qui s’entiche d’un jeune roublard.

Peter Ho-Sun Chan rend hommage au kung-fu de la grande époque hongkongaise.

Nouvelle itération autour de Jack Sparrow qui finit en queue de poisson.

Le Chilien Jiménez filme un écrivain qui passe à côté de son existence.

Road-movie pluvieux de Konstantin Bojanov et rare écho du cinéma bulgare.

Très attendu, «The Tree of Life» navigue entre trip cosmique new-age et prière élégiaque. Grandiose.

Douze filles de leur mère (maquerelle) dans un vase clos éblouissant de Bertrand Bonello.

Un homme et ses bouffées délirantes et/ou sécuritaires.

Une ado au bord du gouffre de la vie d’adulte.

Bruno Dumont suit l’errance à travers dunes d’un clodo guérisseur et d’une fille de ferme. Fantastique.

«Impardonnables», puzzle baroque de sentiments tragicomiques.

«Le Gamin au vélo», touchante fable sociale des Dardenne sur un enfant délaissé qui trouve une mère adoptive.

L’Américain exhibe sa mère cinglée dans un docu choc.

Un plaidoyer glaçant contre le régime iranien, tourné semi-clandestinement par Mohammad Rasoulof.

L’Autrichien Markus Schleinzer pose un regard clinique sur le quotidien d’un pédophile.

Robert Guédiguian filme des syndicalistes braqués par d’ex-collègues.

Une descente nerveuse dans l’univers piégé de la brigade de protection des mineurs.

Dans «Habemus Papam», Nanni Moretti confronte le Saint-Père à la crise de foi de l’homme moderne.

Enième adaptation de la fin de la pucelle d’Orléans signée Philippe Ramos.

Le voyage d’un routier et de sa passagère, d’Asunción à Buenos Aires, filmé au ras du pare-brise.

Le destin d’un aborigène de 10 ans, entre came et misère.

Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm font du drame qui a frappé leur enfant une ode à la vie.

Dans «Sleeping Beauty», une jeune étudiante donne de son sommeil à des hommes d’âge mur.

Gus Van Sant filme un mélo sans affects parmi une jeunesse fantôme et dévitalisée.

vœux. Un conte dingo et bancal d’un trio belge pour lancer la Quinzaine des réalisateurs.

Lynne Ramsay filme la dérive d’une mère en charge d’un Méphisto domestique.

Le rêve éveillé d’Owen Wilson, touriste téléporté dans le Paris des Années folles.