Fonction publique

Le licenciement de milliers d’agents de la fonction publique, ordonné par Donal Trump, a été annulé par un juge fédéral jeudi 27 février, révèlent des médias américains.

Les discours visant à discréditer l’action de la sphère publique et le travail de ses agents ne sont au fond que des épouvantails qu’on agite des deux côtés de l’Atlantique pour flatter les salariés du privé et les retraités.

Seules 2,7 % des entreprises de plus de dix salariés ont été concernées par un arrêt de travail en 2023. Signe de l’intensité du conflit, le nombre de journées non travaillées a considérablement augmenté.

Le ministre de la Fonction publique a notamment annoncé que la prime Gipa, en faveur du pouvoir d’achat pour compenser l’inflation, n’a pas été versée en 2024 et qu’elle n’était pas prévue pour 2025 non plus.

Pour réaliser les économies drastiques qu’il promet avec son «ministère», le milliardaire se veut extravagant et autoritaire, entre harcèlement d’employés fédéraux, suppression d’agences et pressions sur le Congrès.

La mesure dénoncée par les syndicats de la fonction publique devait rapporter 300 millions d’euros. Le Premier ministre l’abandonne en guise de gage donné au PS, pour s'éviter la censure.

Amélie de Montchalin a annoncé ce mercredi que la France allait faire «un effort historique» pour tenter d’enrayer le déficit public. Elle est aussi allée dans le sens d’un abandon des trois jours de carence pour les fonctionnaires.

Reçus cette semaine par le nouveau ministre, Laurent Marcangeli, les syndicats de fonctionnaires saluent un changement de ton par rapport à son prédécesseur, Guillaume Kasbarian.

Le macroniste a réussi, en trois mois, à susciter un important mouvement de grève des agents publics, et à s’illustrer par un tweet complaisant pour Elon Musk.

La journée sera marquée par des grèves chez les fonctionnaires et à la SNCF, et par des rassemblements dans tout le pays pour alerter sur les emplois industriels.

L’organisme rattaché à Matignon confirme dans un rapport publié ce lundi 9 décembre que les métiers du public souffrent d’une «dévalorisation» multifactorielle : manque de reconnaissance salariale, risques psycho-sociaux…

Plusieurs milliers de fonctionnaires ont manifesté dans la capitale ce jeudi 5 décembre pour dénoncer «la casse sociale» et les attaques des gouvernements successifs. Sans se faire d’illusion sur la politique du futur locataire de Matignon.

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique d’une société touchée par les crises sanitaires et du service public.

Les agents de la Fonction publique ont fait grève ce jeudi 5 décembre pour dénoncer leurs conditions de travail. Le mouvement a été particulièrement suivi dans l’Education nationale, avec 24,87 % de grévistes.

«Libération» a recueilli la parole d’agents de la fonction publique qui participeront à la grève de ce jeudi 5 décembre. Ils témoignent de leur manque de reconnaissance et de leur colère envers le gouvernement.

A l’appel de sept syndicats, une mobilisation importante est organisée dans le secteur public ce jeudi pour protester contre les propositions du gouvernement pour lutter contre l’absentéisme et plusieurs propos de leur ministre.

Dans un ouvrage paru cet automne, Julie Gervais, Claire Lemercier et Willy Pelletier décryptent les ressorts du «fonctionnaires bashing», au moment où les agents publics sont appelés à se mobiliser contre une hausse des jours de carence.

L’ancien ministre des Comptes publics critique la volonté du gouvernement de durcir les conditions d’indemnisation des arrêts maladie des agents publics.

La différence entre le privé et le public concernant le nombre d’absences pour raison de santé, dénoncé par ministre de la Fonction publique, a nettement diminué en 2023.

Sept organisations syndicales, dont la CGT, la CFDT et Solidaires, annoncent ce jeudi 14 novembre une journée d’action début décembre. Elles demandent au ministre Guillaume Kasbarian de renoncer à plusieurs mesures.

Le ministre de la Fonction publique a congratulé le milliardaire d’extrême droite Elon Musk, chargé par Donald Trump de «démanteler la bureaucratie» américaine. Des félicitations qui sont significatives et inquiétantes.

L’éditorialiste Alba Ventura a pointé, ce jeudi 7 novembre sur TF1, l’absentéisme des agents de la capitale, en comparant des données qui ne peuvent pas être mises sur le même plan.

A l’issue d’une réunion avec le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasparian, la CGT et FO ont annoncé leur volonté d’appeler à la grève pour protester contre la réduction des droits des fonctionnaires en arrêt maladie.

Le ministre a de nouveau dénoncé, dimanche sur LCI, la plus grande absence pour raison de santé dans la fonction publique que dans le privé, mais sans en livrer encore toutes les raisons, pourtant énoncées dans un rapport publié cet été.

L’absentéisme est plus élevé dans les fonctions publiques hospitalière et territoriale que dans le privé, mais plus faible dans la fonction publique d’Etat. Des différences dues en grande partie aux structures socio-démographiques.

Le taux de salariés du privé indemnisés durant leur carence, donné par le député LFI, est contesté par le ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian.

Guillaume Kasbarian a essuyé ce mardi 29 octobre dans l’hémicycle les critiques de la gauche après l’annonce du gouvernement sur les jours de carence pour les fonctionnaires.

La volonté gouvernementale de durcir les conditions d’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires est «une proposition populiste», a dénoncé, ce mardi 29 octobre, la secrétaire générale de la CGT.

La proposition du gouvernement de passer d’un à trois jours de carence et de moins bien rémunérer les arrêts maladie des fonctionnaires, pour récupérer un peu plus d’un milliard d’euros ne passe pas à gauche, ce lundi 28 octobre.

Les jugeant trop absents, le gouvernement espère récupérer 1,2 milliard d’euros avec ces mesures. Les syndicats n’ont pas été consultés. La CFDT estime qu’on « pénalise les malades ».

Le projet de loi de finances, qui annonce 60 milliards d’euros d'économies, prévoit toutefois 2 201 équivalents temps plein en moins l’année prochaine dans les services de l’Etat et des opérateurs.

Alors que doit être présenté le projet de loi de finances jeudi 10 octobre, les idées, émanant notamment de plusieurs membres de la coalition gouvernementale, bouillonnent pour faire des économies sur la fonction publique.

Une carrière qui n’a qu’un rapport lointain avec le service public, un pedigree très libéral, une loi anti-squatteurs… Le très macroniste successeur de Stanislas Guérini part sans le moindre atout face aux syndicats de fonctionnaires.

Chargées d’une revue de dépenses pour économiser sur les congés maladie des fonctionnaires, l’IGF et l’Igas estiment que deux jours de carence en plus dégageraient 300 millions d’euros par an. Mais encouragent des politiques de prévention.

Dans une note au gouvernement publiée ce mardi 21 mai, les hauts fonctionnaires du think tank «Le sens du service public» proposent de rémunérer la performance collective des agents de l’Etat, comme l’explique son cofondateur Johan Theuret.

Le ministre assure désormais vouloir sanctionner davantage les insuffisances professionnelles des fonctionnaires. Faisant bondir les syndicats, qui l’accusent de démagogie.

La CGT, premier syndicat du secteur, annonce ce mercredi 10 avril avoir déposé des préavis du 15 avril au 15 septembre. Une action accélérée par la fin du «tabou» sur les licenciements des fonctionnaires voulue par Stanislas Guerini.

Stanislas Guérini a annoncé mardi vouloir faciliter le licenciement des fonctionnaires pour «insuffisance professionnelle». Que veut dire ce motif, et quelles sont les sanctions qui existent contre les manquements des agents publics ?

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions: chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Le ministre de la Fonction publique a lancé ce mardi 9 avril à Paris la concertation sur son projet de réforme de la fonction publique. Parmi les mesures envisagées par le gouvernement, la fin du «tabou» sur les licenciements.