Gouvernement Lecornu II

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

Entre des soutiens du Président mécontents des concessions faites à la gauche et des députés PS qui en espèrent de nouvelles, l’examen des textes budgétaires, qui débute ce lundi 20 octobre en commission, a déjà des airs de jeu de dupes.

L’exécutif proposera l’examen des deux propositions de loi «à l’issue de l’examen du budget», a ajouté Maud Bregeon dans un entretien au «Parisien» ce dimanche. Les défenseurs de l’aide à mourir craignent l’enlisement.

L’insoumis et la responsable d’extrême droite souhaitent que le projet de loi de finance de la Sécurité sociale qui sera discuté à l’Assemblée prévoie d’emblée la suspension de la réforme des retraites.

En quête d’économies, le gouvernement a prévu dans son projet de loi finances 2026 d’exclure les bilans de compétences du Compte personnel de formation. Une mesure qui risque de renforcer les inégalités, selon les professionnels du secteur.

Les clivages locaux, le remplacement de Manuel Valls au ministère des Outre-Mer et le désordre politique en métropole pèsent sur le dossier, placé au premier plan des urgences par Sébastien Lecornu.

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.

En ne censurant pas le gouvernement Lecornu, le PS arrache une victoire symbolique sur les retraites, mais prend le risque de s’isoler du reste de la gauche et de nourrir un sentiment de collusion des élites, analyse Rémi Lefebvre.

Le chef de l’Etat a enjoint ses troupes, invitées jeudi 16 octobre à l’Elysée, à ne pas se diviser sur le compromis permettant la survie du gouvernement.

Avec sa promesse de suspendre la réforme des retraites, Sébastien Lecornu a échappé ce jeudi 16 octobre aux deux motions de censure déposées par les insoumis et le RN.

Deux textes déposés par LFI et le RN pour faire chuter le Premier ministre ont été rejetés à l’Assemblée nationale ce jeudi 16 octobre, dans des votes relativement serrés.

Alors que Sébastien Lecornu vient d’échapper à la censure, l’économiste appelle les partis politiques de gouvernement à travailler à des projets justes et attractifs, et à ne pas se contenter de proclamer «tout sauf le RN».

Jeudi matin, le Premier ministre a sauvé sa tête, à 18 voix près, grâce à l’abstention du PS et au soutien de LR, à quelques exceptions près.

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Faute de voix dissidentes au PS comme chez les LR, le Premier ministre devrait passer les fourches caudines des motions de censure examinées. Il peut même espérer une marge plus confortable qu’Elisabeth Borne en 2023.

Le plus vieux ministre nommé sous la Ve République a précisé avoir discuté avec le Premier ministre «deux jours avant», sans que rien ne soit arrêté.

Au lendemain de la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu, une bonne partie de l’opposition appelle à le faire tomber. Si le PS refuse pour l’heure la censure, le front socialiste se fissure.

Le socle commun dynamité, quelle alliance pourrait se constituer à l’Assemblée nationale pour soutenir le Premier ministre reconduit à l’issue de sa déclaration de politique générale ce mardi 14 octobre ? On vous laisse la construire.

La suppression prévue dans le projet de loi de finances de deux niches fiscales inquiète les associations d’automobilistes et les agriculteurs. Le tarif du litre de bioéthanol pourrait ainsi grimper en quelques années de 40 ou 50 centimes.

Le nouveau ministre du Travail et des Solidarités a tenté de justifier le revirement sur la réforme des retraites, sur France 2, en stigmatisant les personnes souffrant d’un handicap ou d’un trouble du développement.

Plusieurs élus EPR refuseront de soutenir l’abandon de ce totem identitaire, sans se faire d’illusion et tout en niant défier ainsi le Premier ministre issu de leurs rangs.

Les Républicains l’ont désavouée après son retour au ministère de la Culture dans le gouvernement Lecornu II, mais pour l’heure sans exclusion formelle ni retrait de son investiture dans la capitale.

Après un premier Conseil des ministres ce mardi matin, le Premier ministre a prononcé sa déclaration de politique générale et a annoncé la suspension de la réforme des retraites. Le PS a assuré qu’il ne censurera pas le gouvernement.

Si elle ne règle pas la profonde crise que traverse le pays, la décision du Premier ministre ce mardi 14 octobre acte la possibilité d’un tournant dans la méthode employée par l’exécutif. Mais le plus dur reste à faire.

En annonçant la suspension jusqu’à janvier 2028 du texte porté par Elisabeth Borne en 2023 et le non-recours au 49.3 pour faire adopter son budget, le Premier ministre s’est offert un peu de sursis avant de lancer le débat parlementaire.

Si Bruno Retailleau a qualifié Sébastien Lecornu d’«otage des socialistes», les députés LR prennent les annonces de l’exécutif, ce mardi 14 octobre, comme «un moindre mal» pour assurer la stabilité.

Sébastien Lecornu, a évoqué rapidement mardi l’avenir institutionnel de l’archipel du Pacifique, en se cantonnant aux échéances déjà fixées par l’accord de Bougival. Sa mise en œuvre revient désormais à la nouvelle ministre des Outre-Mer.

L’Institut national de la consommation (INC) est dans le viseur du projet de budget présenté ce mardi 14 octobre, en raison d’une «situation financière dégradée». UFC-Que Choisir a déjà fait valoir son intérêt pour reprendre le magazine.

Le Premier ministre a développé devant les députés, ce mardi 14 octobre, les grandes lignes qui devraient guider son action à Matignon.

Le Premier ministre a dévoilé ce mardi 14 octobre les grandes lignes des projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale, avant sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Le petit groupe indépendant doit choisir son nouveau président et déterminer s’il reste dans l’opposition ou non, alors que l’exécutif comme les oppositions rêvent de les rallier à leur cause.

De nombreux membres de l’exécutif, en poste ou non au moment de l’adoption de la réforme Borne, l’ont toujours ardemment défendue, alors que Sébastien Lecornu pourrait annoncer sa suspension pour satisfaire le Parti socialiste.

Quand on y regarde de plus près, les élus LR qui ont choisi de désobéir au patron de leur parti, en restant ou en entrant au gouvernement dimanche 12 octobre, sont loin d’être des rebelles historiques vis-à-vis de la direction.

Renommé par Emmanuel Macron vendredi à Matignon, Sébastien Lecornu a présenté dimanche soir sa nouvelle équipe de 34 ministres. Celle-ci comprend quelques vieux briscards, des LR expulsés par leur parti et des membres de la société civile.

En intégrant le gouvernement Lecornu II, six ministres issus des Républicains ont bravé la non-participation actée par le patron du parti la veille. En retour, celui-ci les a exclus des instances dirigeantes.

Le nouveau ministre, ancien PDG de la SNCF qui était parvenu à trouver un accord sur les fins de carrières avec les cheminots en 2024, a la mission d’éviter la censure grâce à un compromis pour séduire le PS.

Souhaitant tourner la page d’une séquence politique très chaotique, le Premier ministre a d’ores et déjà réuni son gouvernement. Pour ne pas le censurer, les socialistes attendent qu’il annonce la «suspension intégrale» de la réforme Borne.

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Dix-huit membres du nouveau gouvernement étaient déjà en poste sous Lecornu 1, Bayrou, Barnier voire Edouard Philippe.

Après un retour inopiné aux affaires en décembre 2024, l’ancien Premier ministre socialiste est débarqué de façon tout aussi inattendue, ce dimanche 12 octobre.