Conflit entre l'Inde et le Pakistan

La rédaction de «Libération» compile les principales infos de ce mercredi 7 mai.

L’escalade entre les deux pays depuis l’attentat au Cachemire qui a fait 26 morts le 22 avril, dont l’Inde accuse le Pakistan, a franchi un nouveau palier dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai.

Islamabad continue de nier toute implication dans l’attentat qui a tué 26 touristes dans le Cachemire indien le 22 avril et se dit toujours convaincu que l’Inde va procéder à une frappe aérienne.

Islamabad a dit ce mercredi 29 avril anticiper une attaque de son grand voisin sous moins de deux jours, après que le Premier ministre indien a donné son feu vert à des représailles en réaction à la mort de 26 civils à Pahalgam.

A l’issue d’années de tractations, New Delhi et Paris ont conclu un accord ce lundi 28 avril pour la fourniture de Rafale Marine. L’Inde deviendra ainsi le premier pays après la France a les utiliser.

Après l’attentat ayant causé la mort de 26 civils, l’Inde ordonne à tous les citoyens du Pakistan de partir, à l’exception des diplomates.

Le groupe Kashmir Resistance, émanation d’un réseau islamiste pakistanais, a revendiqué l’attaque armée de mardi 22 avril dans la vallée himalayenne, qui a fait au moins 26 morts civils. Delhi annonce une «réponse forte».

Des hommes armés ont ouvert le feu ce mardi 22 avril sur un groupe de touristes dans le Cachemire indien. Un bilan qui en fait l’une des pires attaques visant des civils depuis des années.

La plus haute juridiction du pays a confirmé ce lundi la décision de l’exécutif indien de mettre fin au statut semi-autonome du Cachemire. Un verdict acclamé par le parti au pouvoir, et dénoncé par Islamabad.

En dépit de la forte défiance entre les deux pays marqués par plusieurs guerres, une rencontre sportive a lieu ce mercredi 21 juin entre les sélections indienne et pakistanaise pour la première fois depuis plusieurs années.

L’armée indienne a envoyé accidentellement un missile au Pakistan, a annoncé vendredi le ministère indien de la Défense en qualifiant cet acte de «profondément regrettable».

La crise au Cachemire s’est invitée à Biarritz en marge du G7, Emmanuel Macron ayant évoqué la situation lors de sa rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, jeudi soir, à la veille du sommet. Mais publiquement, le président

Début août, le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué le statut d’autonomie de Jammu-et-Cachemire. Trois semaines plus tard, peu d'informations sortent de la région et des militants tentent d'alerter sur la situation.

La tension monte d’un cran dans le Cachemire indien. Un manifestant a été tué mardi.

Pourchassé par les forces de l'ordre indiennes, un manifestant est mort après avoir sauté dans la rivière Jhelum, qui traverse la ville de Sinagar, haut lieu de contestation du gouvernement. Islamabad a annoncé l'expulsion de l'ambassadeur indien au Pakistan.

Depuis une semaine, le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a envoyé des militaires, évacué les touristes et coupé les communications de la région à majorité musulmane, avant de révoquer, lundi, son statut d’autonomie. Une décision surprise et potentiellement explosive.

Depuis l’attentat du 14 février contre des soldats indiens, revendiqué par des islamistes pakistanais, la tension monte entre les deux pays dotés de l’arme nucléaire. Mercredi, le Pakistan a affirmé avoir abattu deux avions indiens au lendemain de frappes sur son territoire.

Depuis trois mois, une nouvelle insurrection a déjà fait près de 100 morts parmi les civils dans la région déchirée entre l’Inde et le Pakistan.

L’attaque aura duré toute la journée. A 5 heures du matin lundi, dans le district de Gurdaspur, dans le Pendjab indien, des hommes portant des uniformes de l’armée ont tiré sur un bus, détourné une voiture et pris le contrôle du poste de po

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Attentats. Deux hauts responsables ont été envoyés dans la région.

La partie indienne, à majorité musulmane, est agitée par un mouvement séparatiste armé soutenu par Islamabad.

Rencontre «chaleureuse» entre le président pakistanais et le Premier ministre indien.

Islamabad procède à des essais de missiles, New Delhi déploie ses soldats.

L'Occident veut désamorcer la crise entre les deux voisins.

New Delhi, Lahore correspondance Jusqu’ici tout va mal, pourrait-on dire en évoquant les relations culturelles et intell

Depuis plus de cinquante ans, l’Inde et le Pakistan se disputent et se battent régulièrement pour l’un des plus beaux endroits au monde, le Cachemire, que les empereurs moghols considéraient comme le Paradis sur terre.

Depuis la partition de l’empire des Indes en 1947, l’Inde et le Pakistan revendiquent la souveraineté sur le Cachemire, et les deux pays se sont livré deux guerres, en 1948 et 1965, pour le contrôle de ce territoire stratégique à majorité m

Chokothi, envoyé spécial. Un élégant pont suspendu, jeté sur les gorges de la Kunhar River, ouvre l’accès à la vallée du Cachemire.

En matière d’armement nucléaire et de missiles, l’Inde garde une bonne longueur d’avance sur le Pakistan.

Srinagar, envoyé spécial «Azadi, azadi!» (liberté!) Les haut-parleurs de la mosquée crachent une litanie de slogans.