Procès Sarkozy : l'ancien président face à la justice

Le fils de l’ancien président a appelé à un rassemblement dans le très huppé arrondissement parisien mardi 21 octobre, jour de l’entrée de son père à la prison de la Santé.

L’ancien chef de l’Etat, condamné à cinq ans de prison ferme dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, était sorti peu avant 14 h 30 de son rendez-vous avec le Parquet national financier sans faire de commentaires.

Composé de sœurs ou de filles des 170 victimes de l’attentat organisé par le régime de Kadhafi en 1989, le collectif était au procès des «financements libyens». Elles battent en brèche l’idée d’un «acharnement» judiciaire.

Ne pas embastiller l’ancien président serait une manière de prouver à cet adepte du tout-carcéral que sa philosophie sécuritaire est inopérante.

Seul espoir, que cet acmé du grand n’importe quoi fasse déclic dans l’ensemble de la classe politique, notamment au sommet de l’Etat. Et qu’elle-même prenne enfin ses responsabilités pour sortir de l’impasse en cours.

Entre Marc Fauvelle, de la chaîne d’information en continu, et le journaliste de «Mediapart», le décryptage du jugement de l’ancien président se fait par tacles ou à fleurets mouchetés.

Une source judiciaire indique à «CheckNews» qu’il est probable que l’ex-chef de l’Etat, condamné pour association de malfaiteurs, soit placé dans un «quartier pour personnes vulnérables».

Dans tout ce brouhaha médiatico-judiciaire fait d’approximations et de contre-vérités, il serait salutaire d’en revenir aux faits : non, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy n’ont pas été moins bien traités que la moyenne des justiciables.

Après avoir été attaqués par l’ancien Président, condamné à cinq ans de prison pour «associations de malfaiteurs», les représentants de l’institution judiciaire répondent ce lundi 29 septembre.

Cet argumentaire, largement développé au lendemain du verdict visant l’ancien président, est un mythe qui ne résiste pas aux chiffres, explique l’avocat pénaliste Martin Vettes.

La magistrate est visée par des menaces de mort et d’agression violente sur les réseaux sociaux. Le parquet a annoncé vendredi soir que les investigations ont été confiées au Pôle national de lutte contre la haine en ligne.

Sa tactique ? A chaque attaque, il s’emploie à restaurer sa réputation et la confiance qu’il doit inspirer à ses soutiens. Un chef de clan n’est rien sans ses vassaux.

Condamné jeudi à cinq ans de prison dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, l’ex-président s’épanche dans une interview fleuve accordée à l’hebdomadaire désormais marqué à l’extrême droite.

Le jugement rendu en première instance, condamnant l’ex-président de la République à cinq années de prison, ne le prive pas automatiquement de ses mandats dans les conseils d’administration où il siège, ni de son statut d’avocat.

Au lendemain du jugement dans l’affaire du financement libyen de la campagne de l’ex-président, Patrick Lefas, président de Transparency International en France, réclame un encadrement plus strict du financement de la vie politique.

Peine «maximale», condamnation sans preuve ou justice politique… Décryptage des mensonges avancés par les éditorialistes et soutiens de l’homme politique bientôt incarcéré.

Pointer la supposée partialité des juges contribue beaucoup plus à renforcer ce sentiment que leur condamnation des méfaits reprochés à l’ancien président.

Depuis jeudi, droite et extrême droite unissent leurs voix pour dénoncer l’application de l’exécution provisoire des peines prononcées contre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen.

Plusieurs responsables LR en appellent au chef de l’Etat pour éviter à l’un de ses prédécesseurs de dormir en prison. En oubliant un peu trop vite qu’il faut une condamnation définitive pour y prétendre.

Les magistrats estiment que plusieurs éléments rassemblés dans la procédure démontrent que des actes préparatoires à une «corruption de plus haut niveau» ont bien été effectués par l’ancien Président et ses plus proches collaborateurs.

L’ancien président de la République est condamné à cinq ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs» dans l’affaire du financement libyen. Une première historique, tombée dans une salle bondée au terme d’une audience à suspense.

Il faut prendre la mesure de la décision inédite rendue ce jeudi 25 septembre : elle vient confirmer à quel point le mal dont souffre aujourd’hui la politique est ancien et elle prouve l’indépendance de la justice.

L’essentiel de l’actualité de ce jour.

«Coup de tonnerre», «affaire tentaculaire»… Des Etats-Unis à l’Allemagne en passant par la Belgique, les journalistes ont commenté la décision historique prononcée ce jeudi 25 septembre à l’encontre de l’ancien président de la République.

Reconnu coupable d’association de malfaiteurs, l’ex-président de la République est convoqué le 13 octobre afin de connaître la date et le lieu de son incarcération. Il dispose néanmoins d’un certain nombre de recours.

L’ancien chef de l’Etat a été déclaré coupable d’association de malfaiteurs dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Après la décision, ses soutiens s’en sont vertement pris à la décision du tribunal.

Dans son ancien fief des Hauts-de-Seine, la condamnation de l’ex-président à cinq ans de prison, assortie d’une prochaine incarcération, a été accueillie avec virulence… ou désintérêt.

Remontée contre le média à l’origine des révélations sur l’affaire libyenne, affaire dans laquelle son époux venait d’essuyer une condamnation à cinq ans de prison, l’ex-Première dame s’est permis une incartade à la fin de l’audience.

A l’issue d’un procès qui fera date, l’ancien chef de l’Etat a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris ce jeudi 25 septembre. Une peine assortie d’un mandat de dépôt à effet différé, doublé d'une exécution provisoire.

Au terme d’un procès historique, la décision du tribunal correctionnel de Paris a été rendue ce jeudi 25 septembre. L’ancien Président Nicolas Sarkozy sera incarcéré, tandis que Brice Hortefeux sera placé sous bracelet électronique.

Déjà condamné pour le dossier Bismuth et dans l’attente d’une décision dans l’affaire Bygmalion, l’ancien président pourrait voir son casier judiciaire s’alourdir ce jeudi 25 septembre, avec le jugement de l'affaire du financement libyen.

Le tribunal correctionnel de Paris rendra ce jeudi 25 septembre sa décision sur le financement de la campagne présidentielle de l’ex-chef de l’Etat en 2007. Le PNF avait réclamé sept ans de prison contre lui.

Alors que le jugement du procès du financement libyen de la campagne de l’ex-Président est attendu jeudi 25 septembre, le Franco-Libanais, appui d’éminentes figures la droite française, est mort à 75 ans ce mardi.

Mardi au tribunal de Paris se sont achevées les plaidoiries dans le cadre de l’affaire du financement de la présidentielle de 2007 en faveur de l’ancien président. Dans une ambiance tendue, ses avocats ont réclamé sa relaxe.

Les plaidoiries des conseils de Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth ont tenté, ce lundi 7 avril au tribunal correctionnel de Paris, de faire face au lourd réquisitoire du Parquet national financier.

Les avocats de l’homme d’affaires suspecté d’être un des vecteurs du financement secret ordonné par le régime Kadhafi au profit du clan sarkozyste ont plaidé jeudi la relaxe, dépeignant ce mystérieux personnage en serviteur de l'Etat.

L’ex-président, contre qui le PNF a requis sept ans de prison, a incarné à lui seul une ambition sans vergogne. En bénéficiant, jusqu’à aujourd’hui encore, d’une incroyable aura auprès d’une grande partie du monde politique et médiatique.

Le PNF a achevé, ce jeudi 27 mars, ses réquisitions dans l’affaire du financement libyen suspecté de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Sept ans de prison, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité ont été demandés contre lui.

Trois procureurs se succèdent pour énumérer les charges qui pèsent selon eux contre les douze prévenus de l’audience fleuve, dont l’ancien Président, décrit par les magistrats comme «un homme porté par une ambition personnelle dévorante».

Le procureur du PNF a évoqué ce mardi 25 mars dans ses réquisitions «l’implication totale» de l’ancien chef de l’Etat, demandant sa condamnation, avec Claude Guéant et Brice Hortefeux, pour corruption et association de malfaiteurs.