Conflit entre la Chine et Taiwan

Dans un rapport publié dimanche, le Bureau de la sécurité nationale de l’île pointe la responsabilité de la « force cyber » de Pékin pour « voler des donner » et « intensifier le harcèlement et l’intimidation militaire».

Le président Xi Jinping déclare lors d’un discours du Nouvel an que «les Chinois des deux côtés du détroit de Taïwan sont une seule famille».

Après le vote par l’opposition de lois qui modifient l’équilibre des pouvoirs et le fonctionnement de l’Etat, le gouvernement de William Lai tente de trouver une issue à une crise qui prend de l’ampleur.

Le déploiement par Pékin de dizaines d’avions et de bateaux, après une visite du président Lai dans le Pacifique, est une nouvelle démonstration de force visant à simuler un blocus et un contrôle des eaux autour de l’archipel taïwanais.

Le ministère taïwanais de la défense a annoncé avoir détecté un ballon chinois dimanche 24 novembre au soir au-dessus de sa zone de défense aérienne.

Quatre jours après un discours du président Lai sur la souveraineté de l'île, Pékin a lancé des exercices militaires d’ampleur. L’ex-présidente Tsai Ing-wen est en Europe pour délivrer un discours sur les «menaces autoritaires».

En débloquant plus d’un demi-milliard de dollars d’aide militaire depuis les stocks américains, Joe Biden entend renforcer les capacités de résistance de l’île face à Pékin. Une manière de remédier aux retards avant la fin de son mandat.

Pour la première fois, une production grand public taïwanaise aborde la possibilité d’une invasion militaire chinoise. Un sujet controversé qui a compliqué la réalisation du projet, encore en tournage.

La mort de deux marins chinois poursuivis par les garde-côtes taïwanais en février, suivie par l’arrestation de pêcheurs taïwanais par la Chine, a ouvert une séquence de tensions. Un marin taïwanais a finalement été libéré mercredi.

Au forum sur la sécurité de Shangri-La, les ministres de la Défense de la Chine et des Etats-Unis se sont accordés pour une reprise des discussions militaires, mais se sont affrontés sur Taiwan.

L’opposition majoritaire au Parlement, dominée par le Parti nationaliste chinois, a adopté le 28 mai un texte renforçant le contrôle des parlementaires sur l’exécutif. Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés dans la rue.

Au second jour de son opération, l’Armée populaire a simulé des attaques contre des navires étrangers et des villes de l’archipel taiwanais. Des exercices et une rhétorique guerrière pour un nouveau cadre de relations entre les deux rives.

L’armée chinoise a lancé de nouvelles manœuvres aériennes et navales ce jeudi 23 mai autour de l’île, dans la foulée de l’investiture du président taïwanais William Lai.

Depuis le chavirage d’une vedette dans les eaux taïwanaises de Kinmen, la Chine accuse Taiwan de « dissimuler la vérité » et accentue sa pression sur Taipei.

Quarante-huit heures après l’élection l’île a perdu un nouvel allié diplomatique, Nauru, au profit de Pékin, qui fustige la visite d’une délégation américaine à Taipei.

Le candidat honni par la Chine a remporté le scrutin avec 40,1% des voix. Il va succéder à Tsai Ing-Wen dont il était le vice-président, et embarque le Parti démocrate progressiste dans un troisième mandat à la tête de Taiwan.

Pékin estime que le favori de la présidentielle de samedi représente un «grave danger», insiste sur le péril de l’indépendance, pourtant pas prônée par les Taïwanais, et indique qu’il ne fera «jamais le moindre compromis» sur Taiwan.

Les autorités de Taiwan accélèrent la modernisation et la réforme de leurs forces armées, notamment pour tenir compte d’une menace chinoise plus agressive et imprévisible, comme le rappelle le chef de la diplomatie taïwanaise, Joseph Wu.

Le déploiement croissant d’avions de chasse et de navires de guerre par Pékin vise à maintenir la pression sur les forces militaires et politiques de l’île, surtout avant les élections de janvier.

Le ministère de la Défense taïwanais a déclaré avoir repéré une quarantaine d’avions militaires, de nombreux navires ainsi qu’un porte-avions chinois non loin de ses eaux territoriales.

L’intelligence artificielle, la 5G ou les armes du futur requièrent l’utilisation de semi-conducteurs de plus en plus performants. Une dépendance industrielle qui ouvre des rivalités croissantes entre Américains, Chinois et Taïwanais.

Pour la première fois, le président américain, Joe Biden, a ordonné le versement d’une aide de 345 millions de dollars d’armements à Taipei en prélevant directement dans les stocks américains.

Après avoir cherché à minimiser la question taïwanaise, le chef de l’Etat a été rattrapé durant sa visite par les grandes manœuvres chinoises autour de l’île. En se gardant bien de la défendre.

La rupture des liens diplomatiques par le Honduras marque un revers pour Taipei. Mais l’île a développé des relations informelles avec ses partenaires, marquant des points en termes d’images et de légitimité face à la pression de Pékin.

Le Pentagone a annoncé ce mercredi avoir approuvé la vente de munitions à destination d’avions de chasse à Taïwan pour la somme de 619 millions de dollars. Ceci au moment où les tensions entre Washington et Pékin sont au plus haut.

Avec la probabilité d’une invasion de l’île par l’Armée populaire de libération qui se renforce, plusieurs indicateurs sont à suivre pour établir le moment où les Chinois seront prêts à passer à l’attaque.

Les habitants du seul comté taïwanais à avoir déjà souffert de la guerre avec la Chine communiste sont tiraillés entre la démocratie et leurs liens avec Pékin.

Alarmée par la guerre en Ukraine, la petite république asiatique met sur pied une défense civile qui compléterait les opérations de son armée en cas d’invasion chinoise.

Taipei, qui s’apprête à voter un budget militaire en hausse de 4% sur un an, peine à endosser pleinement une stratégie asymétrique face aux pressions croissantes de la Chine.

Les économies des deux pays sont interdépendantes avec des investissements importants, au point que Taiwan reste l’un des rares endroits dans le monde à avoir une balance commerciale positive avec Pékin.

Après les rodomontades chinoises qui ont marqué la semaine d’exercices autour de l’île, Taïpei s’est livré à des essais militaires afin de défendre sa «souveraineté» et sa «sécurité nationale».

Si Pékin dit comprendre les «préoccupations légitimes de la Russie sur les questions de sécurité», Taipei condamne l’intervention russe. Chinois et Taiwanais rejettent toute comparaison avec la situation ukrainienne.

L’ancien ministre français de la Défense, Alain Richard, a dirigé cette semaine une délégation sénatoriale à Taiwan qui a vivement été critiquée par Pékin. Il revient sur les tensions dans le détroit de Formose.