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Ça souffle

A Fécamp, le troisième parc éolien en mer sort de l’eau mais la France reste à la traîne

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En inaugurant en Seine-Maritime ce mercredi 15 mai le troisième site d’éoliennes offshore français, le gouvernement entend accélérer sur l’éolien en mer. L’industrie européenne assure être prête à monter en charge.
Au large de Fécamp, le parc offshore composé de 71 éoliennes, le 8 mai 2024. (Tesson/Andia.fr/Tesson/Andia.fr)
publié le 15 mai 2024 à 20h15

Après Saint-Nazaire et Saint-Brieuc, la troisième brique de l’éolien en mer français a été posée ce mercredi 15 mai dans la Manche. Entre 13 et 23 kilomètres au large de Fécamp ont été plantées 71 éoliennes, qu’on voit au loin depuis la côte, pour une puissance de 500 MW. Coût du parc : 2 milliards d’euros. De quoi produire «l’équivalent de la consommation domestique en électricité de 770 000 personnes, soit plus de 60 % des habitants de Seine-Maritime», affirme RTE, le gestionnaire du réseau électrique français. Pour marquer le coup, Emmanuel Macron avait même prévu de faire le déplacement. Mais la situation dramatique en Nouvelle-Calédonie et l’organisation imprévue d’un conseil de défense ont sonné le glas de cette action symbolique, comme l’inauguration de l’EPR de Flamanville prévue initialement jeudi matin.

Cette mise en marche du parc éolien de Fécamp, qui doit être à 100 % de ses capacités d’ici l’été, aura mis douze ans. En 2012, l’appel d’offres est remporté par un consortium dont fait partie EDF Renouvelables. Commence alors une succession de réunions publiques, commission d’enquête et premiers tests. De contestations aussi, notamment