Les costumes et les montres trop chères sont de sortie. Les dames âgées du XVIe arrondissement aussi. Mais pour reconnaître à coup sûr les actionnaires de LVMH, réunis ce jeudi 17 avril en assemblée générale à Paris, vous pouviez aussi suivre les bouteilles de champagne Moët et Chandon. «Un petit cadeau» du grand sachem Bernard Arnault à tous les porteurs d’actions qui avaient fait le déplacement pour l’écouter pérorer au Carrousel du Louvre à propos de la «performance très solide» l’année passée. Et cela même si le PDG du premier groupe de luxe au monde (Louis Vuitton, Dior, Givenchy…) l’admet sans détour : «Le contexte géopolitique [et économique] est très troublé.» Ce qui perturbe à plus d’un titre les affaires de LVMH et lui a valu un début d’année 2025 «un peu chahuté», après des résultats 2024 en baisse.
«Rentabilité extraordinaire»
Mardi, LVMH avait en effet annoncé des ventes en recul de 2 % au premier trimestre, cerné par un ralentissement en Chine et l’incertitude venue de son premier marché (un quart du chiffre d’affaires), les Etats-Unis, pour cause de droits de douane. Le titre avait a