La ministre de la Mer, Annick Girardin, a annoncé lundi aux pêcheurs de Boulogne-sur-Mer, mobilisés la semaine dernière, le déblocage d’une enveloppe de 100 millions d’euros dans le cadre d’un plan d’accompagnement de la filière pêche post-Brexit, tout juste validé par Bruxelles. Accompagnée par le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, Annick Girardin a également assuré aux représentants du secteur que 21 nouvelles licences, pour permettre aux bateaux français de pêcher dans les eaux britanniques seraient prochainement délivrées. «Nous avons compris […] la détresse, l’exaspération des marins-pêcheurs», alors que le Brexit s’ajoute à «un an de difficultés» liées au Covid-19, a-t-elle ajouté.
En outre la ministre a souligné qu’il restait «l’unique problématique» des bateaux de moins de douze mètres, qui ne peuvent pas démontrer leur antériorité dans la zone des 6 à 12 milles marins (soit de 11 à 22 kilomètres au large des côtes) comme l’exige le Royaume-Uni pour obtenir la licence. Selon elle, «ces exigences du Royaume-Uni ne sont pas dans l’accord, et sont donc inacceptables» pour la France. La France a donc menacé ce mardi