La caisse est vide, mais, pour tenter d’endiguer la crise de l’agriculture, il reste toujours quelques pièces. D’un côté, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances qui venait d’annuler 10 milliards d’euros de crédits budgétaires dans la loi de finances de 2024, a annoncé la mise en place de prêts garantis par l’Etat pour le secteur en répétant qu’il n’y a «pas d’argent public disponible». De l’autre, le Premier ministre, Gabriel Attal, a dégainé plan d’urgence sur plan d’urgence. 150 millions d’euros pour l’élevage bovin, 50 millions pour les éleveurs dont le cheptel est affecté par la maladie hémorragique épizootique qui affaiblit les vaches, 80 millions pour les viticulteurs touchés par le mildiou et 150 millions sur deux ans pour financer un plan d’arrachage des vignes, 5 millions «d’aides conjoncturelles» pour les apiculteurs, 90 autres millions pour la filière bio… En ég
Coup de pouce
Agriculture : face aux crises successives, les aides d’urgence fleurissent et s’intensifient
Article réservé aux abonnés
Les agriculteurs en colèredossier
Du raisin touché par le mildiou, à Camiran (Gironde) le 17 août 2023. (Constant Forme-Becherat/Hans Lucas.AFP)
publié le 29 février 2024 à 14h00
Dans la même rubrique