Les ennuis volent en escadrille pour Hop, la filiale d’Air France spécialisée dans les liaisons courte distance. L’entreprise a engagé, depuis près d’un an, un plan de restructuration visant à supprimer 1 020 postes pour un effectif de 2 600 salariés. Or ces réductions d’effectifs sont contestées par le ministère du Travail. Les conditions de reclassement de salariés licenciés au sein de la maison-mère, Air France, ne sont pas jugées suffisantes. En outre, selon les informations obtenues par Libération, une procédure pénale va être engagée contre Hop par l’inspection du travail pour… fraude aux allocations au chômage partiel. Le parquet du tribunal judiciaire de Nantes va être saisi de l’affaire dans les prochains jours.
Le litige porte sur la rémunération des pilotes de la compagnie Hop, qui ont été placés l’an dernier en activité partielle compte tenu de l’effondrement du trafic aérien, du fait de la crise sanitaire. Pourtant, certains pilotes travaillent toujours à un rythme soutenu. «Comme nous avons de petits avions, dont les coûts sont moins élevés, nous nous sommes substitués à pas mal de vols habituellement effectués par Air France avec d