A partir du lundi 21 octobre au soir, la fragmentation de l’Assemblée nationale ne sera plus seulement une déduction arithmétique des résultats des législatives. Elle va se manifester grandeur nature dans l’hémicycle lors de l’examen de la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Avant d’entamer la discussion, les députés auront à décider du sort de la motion de rejet préalable déposée vendredi par La France insoumise (LFI). S’ils l’adoptent, comme cela avait été le cas sur le projet de loi immigration en décembre ou encore le 14 octobre sur l’approbation des comptes pour 2023, les débats ne commenceront pas. Ce n’est cependant pas l’hypothèse la plus probable, LFI indiquant qu’un retrait avant le vote est une «possibilité». «Nous n’avons aucun intérêt à renvoyer le texte au Sénat et le laisser faire !» explique le député PS Philippe Brun. De toute façon, le Rassemblement national (RN) ne la votera pas. «On ne va pas faire ce cadeau a
Analyse
Après son rejet en commission, le volet «recettes» du budget 2025 entre dans l’arène de l’hémicycle
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Le Premier ministre Michel Barnier à l'Assemblée nationale, à Paris le 1er octobre 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 20 octobre 2024 à 18h18
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