Nouveau «bug» surprise dans le feuilleton chaotique du sauvetage d’Atos. Alors que l’on pensait que le géant des services numériques en perdition s’était offert un peu de répit et de visibilité depuis l’annonce, le 11 juin, de sa reprise par le consortium Onepoint mené par l’homme d’affaires français David Layani, voilà que le sauveur jette l’éponge sans crier gare. Et que le perdant d’hier, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky (par ailleurs principal créancier de Libération), revient dans la course avec une offre de sauvetage qu’Atos et ses créanciers ne sont peut-être plus en position de refuser. Dans un court communiqué publié ce mercredi 26 juin avant l’ouverture de la Bourse, Onepoint et ses associés (le financier Walter Butler et la société Econocom de Jean-Louis Bouchard) disent avoir constaté «que les conditions n’étaient pas réunies pour conclure un accord ouvrant la voie à une solution pérenne de restructuration financière et de mise en œuvre» de leur projet pour Atos. Sans autres explications.

Mais de toute évidence, David Layani, dont l’entreprise Onepoint est dix fois plus petite qu’Atos, a eu les yeux plus gros que le ventre. Son entourage ne fait aucun commentaire mais on comprend entre les lignes qu’il a pris peur en découvrant la situation financière et le