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Atos : David Layani se pose en sauveur du groupe informatique, l’Etat arbitrera

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Le patron de Onepoint assure pouvoir voler au secours du groupe informatique en perdition, à la condition de ne pas vendre l’entreprise à la découpe. Le gouvernement cherche, lui, une solution pour préserver la branche «souveraine» qui fournit des supercalculateurs à la défense nationale.
Le PDG de OnePoint et actionnaire d'Atos, David Layani à Paris en 2016. (Romain GAILLARD/REA)
publié le 25 mars 2024 à 17h54

L’heure de vérité approche pour Atos qui publie ses résultats annuels mardi matin et dont le sort semble désormais suspendu au plan de reprise présenté par l’homme d’affaires David Layani, son premier actionnaire. Dimanche soir, dans un entretien au Figaro, le patron de Onepoint, qui se pose désormais en chevalier blanc du groupe informatique, a assuré pouvoir «faire d’Atos l’Airbus du cyber et du digital» en participant «à une solution de recapitalisation». Encouragé par le retrait du milliardaire Daniel Kretinsky (créancier de Libération) et, tout récemment, par celui du groupe Airbus, Layani se faire fort de «bâtir un New One Atos qui reparte sur de bonnes bases». Mais pose ses conditions : «Il faut mettre fin immédiatement à tout projet de cession en préservant l’intégrité des actifs» de l’entreprise. Un avertissement à la direction d’Atos, mais aussi à l’Etat, qui surveille l’évolution du dossier comme le lait sur le feu.

Pour retrouver de l’oxygène, l’actuel directeur général d’Atos, Paul Saleh, cherche désespérément à céder la pépite du groupe, la branche «big data et sécurité» (BDS) qui fournit supercal