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Marges de manœuvre

Au PS, lignes rouges et premières inflexions sur la taxe Zucman

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Si les socialistes réclament toujours la mise en œuvre de l’impôt plancher sur les très hauts patrimoines, certains d’entre eux phosphorent sur des pistes de compromis avec le Premier ministre.

Mobilisation du 18 septembre 2025, à Paris. (Cyril Zannettacci/Vu pour Libération)
Publié le 20/09/2025 à 6h00

A la foule rassemblée pour écouter les représentants des différents partis de gauche à l’agora de la Fête de l’Humanité samedi 13 septembre, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), a lancé : «Qui ici n’est pas pour la taxe Zucman ?» Sans se faire huer. Mesure défendue par l’ensemble de la gauche, proposée aux parlementaires dans un texte porté par les Ecologistes, cet impôt plancher se trouve propulsé parmi les conditions des socialistes pour ne pas censurer le Premier ministre.

L’économiste à l’origine de cette proposition, Gabriel Zucman, qui avait participé au bureau national du PS le 2 septembre, a revu lundi 15 septembre les spécialistes budgétaires, parmi lesquels les députés Boris Vallaud, Jérôme Guedj et Philippe Brun, pour une discussion approfondie sur cet impôt plancher de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, biens professionnels inclus (et ce