Pilote de rallye à ses heures perdues – on l’a vu récemment au volant d’une version «Veloce» de la toute nouvelle Alfa Romeo Junior électrique dans une course à Caramulo, au Portugal – Carlos Tavares ne peut plus ignorer les voyants rouges qui clignotent de manière inquiétante sur le tableau de bord de Stellantis. Jeudi 3 octobre, le patron du numéro 3 mondial de l’automobile (avec 6,4 millions de véhicules vendus en 2023) derrière Volkswagen (9,2 millions) et Toyota (11,2 millions) a profité d’une visite à l’usine de Sochaux, dans le Doubs, sur les chaînes d’assemblage du Peugeot 3008, pour se livrer à un exercice de communication de crise. Dix jours après un «profit warning» inédit dans l’histoire récente du groupe, celui que l’on surnomme «le Samouraï», tant pour son passé chez Renault-Nissan que pour son caractère sec et tranchant, a tenté de relativiser cette sortie de route. Et de faire bonne figure face aux sa
Décryptage
Automobile : Stellantis en mauvaise position, Carlos Tavares sous pression
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Le PDG de Stellantis Carlos Tavares (au centre) et Marc Ferracci (à gauche), ministre délégué à l'Industrie, en visite à l'usine automobile de Sochaux (Doubs), le 3 octobre 2024. (Frederick Florin/AFP)
publié le 4 octobre 2024 à 17h32
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