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Analyse

Autoroutes privatisées : la fin d’une aire ?

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A l’occasion de la conférence de financement des mobilités qui débute ce lundi 5 mai, le gouvernement va lancer une réflexion sur la gestion de ces axes routiers, qui s’est révélée très lucrative pour les concessionnaires privés. Jusqu’à examiner une éventuelle renationalisation.
Sur une aire d’autoroute, à Nemours (Seine-et-Marne), en août 2022. (Denis Allard/Libération)
publié le 4 mai 2025 à 20h52

Alors que les concessions des autoroutes arrivent à échéance entre 2031 et 2036, le moment est-il venu de les renationaliser ? C‘est notamment à cette question que doit répondre la conférence de financement des mobilités «Ambition France Transports», qui s‘ouvre ce lundi 5 mai et doit durer au moins deux mois et demi, avec un discours inaugural de François Bayrou à Marseille. Parmi les quatre «ateliers» figurent le ferroviaire, les Services express régionaux métropolitains (Serm) et le fret. Cependant, l‘un des points culminants de ces discussions, auxquelles participent élus, ONG, associations et représentants professionnels, portera sur les réseaux autoroutiers. L‘option de la renationalisation ne sera pas soutenue par le ministère des Transports, mais Bercy affirme que «l‘idée sera d‘étudier les différents modèles possibles» sans ligne rouge particulière.

Une chose est sûre : le modèle actuel des concessions autoroutières fait l‘unanimité politique contre lui. «Le modèle économique est construit de telle sorte que tout investissement est compensé par une hauss