A quelques jours de l’investiture de Donald Trump, de nombreuses entreprises américaines cherchent à se faire bien voir du président élu des Etats-Unis. Elles se retirent d’alliances dites «vertes» de multinationales, comme la Net Zero Banking Alliance, la Net Zero Asset Managers, ou la Net Zero Insurance Alliance. BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde, est le dernier géant du capitalisme américain en date à avoir tourné le dos à ces organisations de finance durable, dans lesquelles les entreprises promettent de respecter des mesures environnementales, peu exigeantes. Ces alliances sont même qualifiées depuis quelques années d'«arnaque du siècle» par leurs détracteurs, qui demandent des critères plus ambitieux. Frédéric Hache, directeur du think tank qui œuvre pour la «finance verte» Green Fin
Interview
«Aux Etats-Unis, les entreprises estiment que le coût lié aux engagements dans la finance verte est supérieur aux gains»
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BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde, est le dernier géant du capitalisme américain en date à avoir tourné le dos à ces organisations de finance durable. (Michael M. Santiago/Getty Images. AFP)
par Yves Poulain
publié le 14 janvier 2025 à 12h24
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