Bouclier tarifaire pour tous en 2023 et chèque énergie pour les ménages les plus modestes. Le gouvernement a choisi ces deux mesures d’urgence pour protéger les particuliers de l’envolée des prix de l’électricité et du gaz. Mais quid des entreprises, petites et grandes confrontées au même phénomène ? Certains industriels comme Duralex ont déjà annoncé qu’ils allaient devoir cesser leur production cet hiver. Le fabricant de verre, qui a vu sa facture énergétique bondir de 2 millions d’euros en 2021 à 13 millions cette année, a mis ses salariés en chômage partiel début septembre. Idem chez Arc International, le fabricant de Cristal d’Arques, à qui l’Etat a dû consentir, fin août, un nouveau prêt public de 18,5 millions d’euros. Dans les transports, la SNCF a vu ses coûts d’électricité passer de 200 millions à 1,6 milliard d’euros par an. Même punition à la RATP : la présidente de la région Ile de France, Valérie Pécresse, a récemment prévenu qu’il allait falloir trouver rapidement 750 millions d’euros pour payer la facture énergie des transports parisiens.
Reportage
Selon le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, ce sont au total «un peu plus de 300 entr