«Demain, je retournerai à l’enseignement, ma première vocation. Il est temps pour moi de respirer un air différent de la politique. Ne vivons pas dans un étui ! Et après… qui vivra verra.» Perché sur une petite estrade dans la cour du ministère de l’Economie, devant plusieurs centaines d’agents mais aussi une brochette de ministres, Bruno Le Maire fait ses adieux à Bercy. Lui, auquel on prête des ambitions présidentielles ne parle, pour l’instant, que de «reprendre le chemin des cours, sur la géopolitique et l’économie» et martèle au passage qu’il continuera à habiter en France, histoire de faire taire de méchantes rumeurs sur un départ en Suisse que son entourage avait démenti à Libération. Ce normalien et énarque rappelle avoir débuté sa carrière en enseignant les lettres à l’université de Lyon. Au premier rang, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a fendu la foule et est arrivé en star. Tout au fond, on aperçoit l’inamovible et discret Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée et bras droit d’Emmanuel Macron. Tous trois figurent parmi les très rares à être restés dans la première orbite du pouvoir depuis l’élection présidentielle de 2017. Trois médailles d’or de longévité de la Macronie. Une fois «BLM» parti – on attend un nouveau gouvernement la semaine prochai
Bye-bye Bercy
Bruno Le Maire fait ses adieux à l’arène, pour le moment
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Bruno Le Maire au ministère de l'Economie et des Finances, lors de son discours d'adieu, ce jeudi 12 septembre. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 12 septembre 2024 à 16h36
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