Soixante milliards d’euros. C’est le nombre magique des finances publiques du moment. Cela correspond à l’effort budgétaire que le gouvernement affiche dans son projet de loi de finances (PLF) pour 2025, composé pour deux tiers de coupes dans les dépenses et pour un tiers de recettes nouvelles. Cela correspond également au montant qu’Eric Coquerel, président LFI de la commission des finances de l’Assemblée, a mis en avant samedi 19 octobre pour estimer les recettes fiscales supplémentaires induites par les 127 amendements adoptés en commission avant que l’ensemble du texte ne soit rejeté lors du vote final par tous les députés, sauf ceux du Nouveau Front populaire (NFP). A ces 60 milliards d’euros, il faut retirer une dizaine de milliards de baisse de prélèvements, ramenant le solde à 50 milliards d’euros. Le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a alors utilisé cette somme pour dénoncer un «matraquage fiscal» et une hausse «irresponsable», et répéter qu’il ne laisserait pas les relèvements d’impôts excéder 20 milliards. « Depuis le début des débats, la fiscalité augment
Finances publiques
Budget 2025 : le grand bazar du chiffrage des nouvelles recettes
Article réservé aux abonnés
Gouvernement Bayroudossier
Le député Liot et rapporteur du budget, Charles de Courson, s'adresse à ses pairs devant Eric Coquerel, président de la commission des finances, et le ministre du Budget,, Laurent Saint-Martin, le jeudi 24 octobre 2024 à l'Assemblée. (Julien de Rosa/AFP)
publié le 27 octobre 2024 à 17h52
Dans la même rubrique