Un grand plan d’adaptation, tout en freinant sur la décarbonation du pays, et donc l’atténuation du changement climatique ? La transition énergétique en France semble en passe d’être sacrifiée sur l’autel de la dette, sur fond de crainte d’un retour des gilets jaunes. C’est ce qui apparaît dans le projet de loi de finances 2025, examiné depuis lundi dans l’hémicycle, comme dans les amendements adoptés en commission des finances la semaine dernière. Hausse de la taxe sur l’électricité d’un côté ; chaudières à gaz et carburants polluants épargnés de l’autre… Alors que l’électrification du pays est une condition sine qua non pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le gouvernement, comme le bloc de droite et d’extrême droite refusent d’aller au rythme qu’exigent les scientifiques. «On semble être entré dans une ère où les sujets énergétiques ne comptent plus, où seuls comptent les sujets budgétaires. Or c’est un mauvais pari», regrette Nicolas Goldberg, spécialiste des questions énergétiques chez Colombus Consulting et Terra Nova. Ce vendredi 25 octobre, dans l’après-midi, l’article 7, qui prévoyait une hausse d’une taxe sur l’électricité, a malgré tout été largement rejeté, laissant du répit aux factures et à la transition énergétique. Mais il a de grandes chances de reve
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Budget 2025 : les choix du gouvernement menacent la transition énergétique, l’article sur la hausse d’une taxe éjecté
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A l'heure de la transition écologiquedossier
Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, lors des discussions budgétaires à l'Assemblée. (Vincent Loison/1h23)
par Damien Dole
publié le 25 octobre 2024 à 14h46
(mis à jour le 25 octobre 2024 à 18h10)
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