Il aura fallu près de deux mois de gouvernement démissionnaire et l’imminence de la nomination d’un Premier ministre pour qu’enfin sortent les «revues générales de dépenses publiques», qui identifient les dépenses fiscales les moins efficaces et pouvant être diminuées ou supprimées. Commandées il y a plus de neuf mois par la Première ministre Elisabeth Borne, elles devaient permettre, assurait Matignon, de «sortir d’une logique de rabot indiscriminé» façon quinquennat Sarkozy. Et elles allaient être rendues publiques. Cette promesse ne s’est concrétisée que lundi 2 septembre au soir, tant leur contenu risque de crisper. Dans les cartons de documents budgétaires apportés de Bercy à l’Assemblée et au Sénat figurent ces 14 rapports aux thèmes variés, allant de l’apprentissage aux collectivités territoriales en passant par les dispositifs médicaux ou l’absentéisme dans la fonction publique.
D’ici à la présentation du projet de loi de finan