Bouleversé par une pandémie mondiale et une série d’attaques mortelles de requins, le secteur du tourisme calédonien pensait avoir survécu au pire, ces cinq dernières années. C’était avant qu’un pays tout entier s’embrase, et sombre dans une des pires crises de son histoire, avec les émeutes du printemps 2024 déclenchées par un projet de réforme du corps électoral local.
Deuxième économie de l’île après l’industrie du nickel, le tourisme représentait, avant ces émeutes, environ 5 % du PIB de l’archipel. Avec 26 000 touristes enregistrés au premier trimestre, l’année 2024 s’annonçait prometteuse pour ce territoire qui dispose d’atouts considérables, à commencer par