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Casino : chronique du sauvetage d’un géant centenaire, qui y perd son enseigne

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Le doyen de la grande distribution française, créé en 1898 et endetté jusqu’au cou, s’est effondré avant d’être sauvé de la banqueroute par un duo de milliardaires. Ils ne garderont de l’ancien empire que les magasins de proximité (Franprix et Monoprix notamment), les plus rentables.
Sur le parking d'un supermarché Casino, en novembre 1992. (Richard DAMORET/REA)
publié le 1er mars 2024 à 16h08

Dette monstrueuse, pertes abyssales, bataille de gros sous, abandon de créance, restructuration, cessions, décision de justice, possible perte de nom… La descente en enfer du distributeur Casino (enseignes Casino, Franprix, Monoprix, Naturalia, Cdiscount, Leader Price, Vival, Spar) a rythmé l’actualité économique cette année. Dernier épisode décisif en date, la validation lundi 26 février par le tribunal de commerce de Paris du plan de sauvetage du groupe. Un projet de reprise orchestré par un consortium de repreneurs, composé des milliardaires Daniel Kretinsky (créancier de Libération) et Marc Ladreit de Lacharrière ainsi que du fonds d’investissement Att