C’est ce qui s’appelle – littéralement – trouver porte de bois. Ce lundi 16 juin matin, à 9 heures, les représentants de cinq entreprises israéliennes de défense – Elbit, Rafael, Israel aerospace industries, Uvision et Aeronautics – ont trouvé leur stand entouré d’une cloison de contreplaqué destinée à empêcher tout accès aux visiteurs. Le conflit s’est noué quelques heures avant l’ouverture du 55e salon aéronautique et de l’espace du Bourget.
Dimanche à 18h30, les entreprises israéliennes reçoivent une lettre officielle du directeur général de la société organisatrice de l’événement leur demandant de renoncer à l’exposition d’un certain nombre de matériels dits «offensifs», sachant qu’il s’agit d’entreprises de défense qui ne font pas dans la porcelaine de Limoges. Une liste complète termine le courrier en question. Cinq entreprises refusent. C’est ce qui leur a valu de se retrouver «cloisonnées». Le contexte de l’intervention israélienne à Gaza – qui a fait