Depuis quelques jours en France, à l’instar du Canada ou de plusieurs pays du nord de l’Europe, la question d’un boycott des produits américains émerge dans le débat public. Largement embryonnaire pour le moment et impossible à quantifier, l’idée est de combattre, par la consommation, les décisions prises par l’administration Trump depuis le 20 janvier, notamment le gel de l’aide américaine à l’Ukraine, la hausse des droits de douane ou encore le positionnement à l’extrême droite d’Elon Musk et consorts. Pour l’économiste Vincent Vicard, adjoint au directeur du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii), un boycott des produits américains, s’il devait advenir, n’aurait qu’un effet limité sur l’économie nationale et les échanges commerciaux franco-américains mais pourrait affecter ponctuellement certaines entreprises.

Y a-t-il des précédents not