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Inflation

Bruno Le Maire s’engage à faire baisser de 10 à 15 % la facture d’électricité en février 2025

Sur BFM TV et RMC, le ministre de l’Economie et des Finances a promis de faire un geste pour réduire la facture d’électricité des Français.
Première promesse de campagne ce mardi 11 juin signée Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 11 juin 2024 à 9h19
(mis à jour le 11 juin 2024 à 9h46)

La campagne a bel et bien commencé avec cette première promesse : «la facture d’électricité de chaque Français baissera de 10 à 15 % en février 2025. C’est l’engagement que je prends ce matin». C’est ce qu’a assuré le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, ce mardi 11 juin au matin au micro de BFMTV et RMC, dénonçant la stratégie énergétique du Rassemblement national.

«Pourquoi ? Parce que nous avons relancé le nucléaire. […] Parce qu’on a investi sur les renouvelables. Parce que nous, nous croyons à l’indépendance de la France et à son indépendance énergétique, contrairement au Rassemblement national qui nous met pieds et poings liés dans les mains des pays du Golfe et de la Russie», a-t-il ensuite martelé, avant d’enchaîner : «Le Rassemblement national a dit très clairement par la voix de Marine Le Pen […] qu’il ne croyait pas dans les énergies renouvelables. Donc ils vont […] laisser les Français aux mains des producteurs de gaz et de pétrole avec le risque […] que le prix du gaz demain et le prix du pétrole explosent, soit parce que leur ami Vladimir Poutine a attaqué l’Ukraine, soit parce qu’il y aura une demande forte en pétrole.»

Sortie du bouclier tarifaire

Le 1er février, alors que les prix sur le marché de gros étaient en baisse, la facture d’électricité avait augmenté d’un peu moins de 10 % en moyenne en raison du retour d’une taxe gouvernementale concernant tous les abonnés avec la sortie progressive du bouclier tarifaire, très coûteux pour les finances publiques.

Le 1er juillet, c’est la facture de gaz qui augmentera, en moyenne de 11,7 % par rapport à juin, en conséquence d’un rebond des cours et surtout d’une revalorisation du tarif des réseaux de distribution, nécessaire selon Bruno Le Maire pour financer l’entretien des réseaux de gaz.

Le ministre, en poste depuis sept ans à Bercy, a par ailleurs souhaité «qu’il y ait de nouvelles mesures pour le pouvoir d’achat qui soient annoncées par le président de la République et par notre majorité dans les jours qui viennent».

Mis à jour : à 09 h 46 avec plus de précisions.