Plutôt que de chercher les œufs en chocolat derrière un arbre ou un canapé, ne faudrait-il pas plutôt regarder dans les poubelles ? Si aucun chiffre officiel n’existe sur le gaspillage de chocolats à Pâques, les entreprises qui proposent des solutions de lutte contre le gaspillage alimentaire tournent à plein. «C’est la deuxième période la plus forte en termes de volume après Noël», constate Jean Moreau, cofondateur et patron de Phenix, spécialisée dans l’antigaspi dans la grande distribution. En cause, «une logique économique globale» selon laquelle «l’intérêt de la marque et du distributeur est que les rayons soient garnis avec des têtes de gondoles partout», d’après lui. Et d’ajouter : «Tant qu’il y aura cette peur de la rupture de stock et une consommation tirée par l’offre, il y aura la tentation de pousser au maximum la production quitte à ce qu’il y ait du gaspillage.»
A Pâques, le risque de gaspillage est d’autant plus accru «que la fenêtre de tir est très courte», abonde Clément Mery, cofondateur de Willy anti-gaspi, autre plateforme qui pro