Vous vous étranglez face aux prix des agendas, cahiers et autres stylos quatre couleurs qui envahissent déjà les rayons estivaux des supermarchés ? C’est normal : depuis leur forte augmentation en 2023, ils ne sont jamais vraiment redescendus. Après une légère baisse en 2024, les prix des fournitures scolaires enregistrent cette année une hausse de 2 %, selon une estimation communiquée ce mardi 15 juillet par l’UFC-Que choisir.
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Sur 118 produits analysés par l’association de défense des consommateurs entre début juillet 2024 et début juillet 2025, 41 ont vu leurs prix augmenter de 2 % ou plus, 23 ont enregistré une baisse d’au moins 2 %, et 54 sont restés stables. «Globalement, les prix des fournitures scolaires se maintiennent à un niveau élevé», développe Noé Bauduin, chargé des études à l’UFC-Que choisir, face à l’AFP.
Selon l’association, la hausse de 10 % en 2023 du prix des fournitures, due à l’envolée des tarifs des matières premières – notamment de la pâte à papier et du pétrole – n’a jamais été complètement effacée alors que le coût de ces matières est «revenu au plus bas». «Quand les matières premières flambent, les prix sont directement impactés. En revanche, on ne l’observe pas vraiment sur les prix en rayons quand elles baissent», regrette Noé Bauduin.
«Acheter les fournitures indispensables fin août»
Pour faire face, les familles aux faibles ressources peuvent cette année compter sur une légère revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire, qui sera versée en août à près de 3 millions de foyers : 423,48 euros par enfant âgé de 6 à 10 ans contre 416,40 précédemment ; 446,85 euros pour ceux de 11 à 14 ans contre 439,38 ; et 462,32 euros pour les 15 à 18 ans contre 454,60.
Sinon, affirme l’UFC-Que choisir, la meilleure technique reste de prendre de l’avance sur les courses de rentrée, puisque les prix ont tendance à légèrement baisser au cours de l’été mais connaissent un pic au moment de la rentrée, début septembre. «Mieux vaut donc acheter les fournitures indispensables fin août, quitte à le faire avant d’avoir les demandes précises de chaque professeur après la rentrée de septembre», souligne l’association.