Certains consommateurs ont peut-être l’impression de faire des efforts, en consommant mieux, de saison, français, au juste prix… Mais selon l’étude réalisée pour Greenpeace France, l’Institut Veblen et Max Havelaar France, l’un des principaux acteurs du commerce équitable, par le bureau d’analyse sociétale d’intérêt collectif (Basic) et publiée ce jeudi 17 avril, le constat n’est pas très engageant. «L’empreinte écologique des importations françaises est considérable : filières gourmandes en eau, déforestation liée à l’extension des terres agricoles, pollution des eaux, émissions de gaz à effet de serre», constatent les ONG dans un communiqué. Et le désastre est aussi humain puisque «ces filières d’importation sont également souvent associées à des violations des droits fondamentaux des travailleurs, à l’accaparement de terres, et à des conditions de travail qui restent préoccupantes : travail des enfants, travail forcé et salaires ou revenus insuffisants».
En résumé, «il faut comprendre qu’une bonne partie de notre chariot est fondée sur la misère et a un impact environnemental négatif», alerte Blaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France. D’après une étude de l’Insee sur la part