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Rebond

La consommation des ménages a grimpé de 0,3 % en novembre, selon l’Insee

Cette hausse de 0,3 % par rapport au mois précédent a été portée par les achats de biens fabriqués et la consommation alimentaire, selon l’étude de l’Insee parue ce vendredi 10 janvier.
En 2024, la hausse de la consommation est restée plafonnée à 0,9 % alors que le pouvoir d’achat a grimpé de 2,1 %, selon l’Institut de la statistique. (Magali Cohen/Hans Lucas)
publié le 10 janvier 2025 à 10h07

Dans le sillage des fêtes de fin d’année, la consommation des ménages français a rebondi de 0,3 % en novembre par rapport à octobre (-0,3 %), grâce aux achats de biens fabriqués et la consommation alimentaire, a déclaré l’Insee ce vendredi 10 janvier.

Dans le détail, les dépenses alimentaires ont de nouveau progressé, de 0,3 % après + 1,3 % en octobre. Celles consacrées aux biens fabriqués ont augmenté de 0,9 % (après -1,3 % en octobre), surtout pour les biens durables (+ 1,9 %) comme les voitures neuves ou d’occasion et les motos.

En revanche, les dépenses en habillement-textile sont en baisse de 0,7 %. De même pour la consommation d’énergie qui a reculé de 0,8 % (après -1,2 % en octobre). C’est le troisième mois consécutif de baisse, selon l’Insee : la consommation de gaz a rebondi sans compenser une moindre consommation d’électricité.

La hausse de la consommation n’a pas collé à celle du pouvoir d’achat

En 2024, la hausse de la consommation est restée plafonnée à 0,9 % alors que le pouvoir d’achat a grimpé de 2,1 %, selon l’Institut de la statistique. Ces gains ont surtout été transformés en épargne, dans la mesure où les ménages étaient soucieux de garder des réserves car ils ne percevaient pas encore la baisse de l’inflation.

De son côté, le gouvernement table sur la reprise de la consommation pour alimenter la croissance en 2025, qu’il voit encore officiellement à 1,1 % comme en 2024 mais qu’il pourrait revoir à la baisse. L’Insee s’attend toutefois à un début d’année 2025 «morose» pour l’économie française : le produit intérieur brut (PIB) ne gagnerait que 0,5 % au premier semestre, horizon de sa prévision.