«C’est le produit d’épargne le mieux rémunéré», a rappelé d’emblée, en référence au livret d’épargne populaire (LEP), le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lors de la présentation annuelle du rapport sur l’épargne réglementée. Et ce, malgré une nouvelle baisse de son taux de rémunération qui passera de 3,5 % en février 2025 à 2,7 % au 1er août 2025.
Mis en place en 1982 pour protéger le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes car accessible sur conditions de revenus, le LEP a subi plusieurs coups de rabot l’année dernière. Fixée à 5 % en février 2024, sa rémunération était tombée à 4 % en août 2024.
Pour autant, les dernières baisses de rémunération n’ont pas dissuadé les épargnants. A la fin 2024, sur les 956 milliards d’euros que représente l’encours de l’épargne réglementée, 432 milliards relevaient du livret A et 82 milliards du LEP. Un montant en progression constante depuis 2021 où l’encours du LEP s’élevait à 38,3 milliards d’euros.
Malgré la baisse de la rémunération, la Banque de France a tenu à préserver le LEP, plafonné à 10 000 euros avec un taux de rémunération «qui représente trois fois l’inflation observée sur le premier trimestre 2025» a insisté le gouverneur. La rémunération du LEP reste au-dessus