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Décryptage

Le vélo, une filière qui passe à la vitesse supérieure

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Lancé le 20 septembre par une agence publique, le label France Vélo acte la naissance de la filière économique du secteur. L’objectif : augmenter les pistes cyclables et le nombre d’emplois d’ici à 2030.
D’ici à 2030, France Vélo compte assembler 2 millions de cycles en France. (Philip Lee Harvey/Connect Images.AFP)
publié le 28 septembre 2024 à 10h10

En France, le vélo a désormais sa propre filière économique. France Vélo, c’est son nom, a été lancé vendredi 20 septembre dans les locaux de l’agence publique Business France. Le résultat d’une alliance d’entreprises, industriels, collectivités, associations pro-vélo et usagers qui a obtenu fin juin, dans le marasme politique de l’été, la signature d’un contrat de filière avec six ministres démissionnaires. Trois mois après, et malgré les incertitudes qui règnent sur les ambitions du nouveau gouvernement en la matière, le secteur célèbre sa victoire. «C’est une première, parce que quelque part on l’a un peu fait à l’envers. Souvent l’Etat décide de faire une filière et ensuite le secteur s’organise. Là c’est ce collectif qui a dit : “On va expliquer que le vélo est une vraie économie”», salue Patrick Guinard, président de l’Association de promotion et d’identification des cycles et de la mobilité active (Apic), élu président de France Vélo. Objectif : construire «une filière économique du vélo exemplaire et ambitieuse, capable d’accompagner le développement du vélo dans tous les territoires, à la hauteur des enjeux environnementaux, avec le soutien de l’Etat».

«Nutriscore du vélo»

Pour l’occasion, France Vélo met en avant ses premières réalisations : la création de Cyclescore et France Vélo, deux labels apposés sur la base du volont