Le téléphone continue de chauffer au CIVB, le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux. Depuis l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis et son investiture officielle le 20 janvier, le spectre d’une taxe américaine plane à nouveau sur la filière viticole. Les professionnels du vin girondins s’interrogent en masse sur l’avenir des exportations outre-Atlantique. Au bout du fil, la réponse reste invariablement la même : «Aujourd’hui, personne ne sait. On ne prend pas position tant qu’on est dans le flou.» S’il martèle ne pas avoir de boule de cristal, le directeur de la communication, Christophe Château, assure pourtant ne pas être dupe. «C’est dans son programme, donc je serais surpris qu’il ne le fasse pas. Mais 5, 10, 25 % ? On ne sait pas à quelle hauteur sera cette taxe, ni l’échéance… Attendons d’avoir mal avant de crier», tempère-t-il.
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Dans le Bordelais, comme dans les autres vignobles français, l’enjeu est d’autant plus important que les Etats-Unis restent, aux côtés de la Chine, le premier marché en valeur des vins de Bordeaux à l’export. En 2