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L’hécatombe dans le secteur du prêt-à-porter et de la chaussure en chiffres

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L’annonce de la liquidation prochaine de Jennyfer, ce mercredi 30 avril, s’inscrit dans une crise globale du secteur, où de nombreux emplois ont été supprimés ces dernières années.
publié le 1er mai 2025 à 8h03

Ce sont de nombreux pans d’adolescences qui vont disparaître avec la liquidation prochaine de la marque de prêt-à-porter féminine Jennyfer, annoncée ce mercredi 30 avril. Des souvenirs mais aussi des emplois, puisque les quelque 1 000 personnes travaillant pour l’entreprise seront bientôt licenciées.

Cette faillite annoncée s’inscrit dans une crise qui frappe de plein fouet tout le secteur du prêt-à-porter en France depuis la pandémie de Covid-19 en 2020. Comme Jennyfer aujourd’hui, Kookaï, Gap France, André, San Marina, Minelli, Pimkie, Comptoir des Cotonniers, Princesse Tam Tam, et plus récemment Kaporal ont toutes été prises dans cette tourmente.

Les marques ont souffert d’un cocktail détonant : pandémie, inflation, hausse des prix de l’énergie, des matières premières, des loyers et des salaires ou encore concurrence de la seconde main et, dernièrement, de l’«hyper fast fashion» symbolisée par Shein.

A l’image de Camaïeu en septembre 2022 (avec la suppression de 2 600 emplois), certaines ont été liquidées. D’autres ont subi un redressement judiciaire avec ou sans reprise, ou ont connu des plans sociaux. Jennyfer, de son côté, est mis en liquidation judiciaire un an à peine après être sorti d’un redressement. Dans tous les cas, ce sont les salariés qui ont trinqué.